Trollomachie

👉 Depuis dix ans, je suis sans cesse attaqué par les Trolls, ces ahuris incultes et vaniteux chargés de détruire celles et ceux qui ‘contreviennent’ à la doxa dominante et dominatrice ; harcèlement, dénigrement, allégations mensongères, diffamations, diffusions de propos jamais tenus, photos insultantes et presqu’aussi grotesques que les leurs etc., aujourd’hui et encore, c’est un bannissement de 30 jours de Fesse-Bouc (en contre-feu de ma conférence du 8 août prochain Au Café de Paris) sur le prétexte évidemment fallacieux et stupide que je m’attaquerais non seulement à l’égyptologie mais aussi aux égyptologues…

👉 Ces gens – les Trolls en général et en particulier – souffrent d’une gravissime incompréhension de la situation, où l’on voit que leurs arguments ne sont que des prétextes idiots… En effet et déjà, dans mon livre La Révélation des Pyramides (page 4), je précisais ceci : « Nous ne prendrons parti pour aucune de ces factions, que l’amour de la recherche et de la vérité devrait unir, nous bornant à faire connaître nos découvertes… Par ailleurs, celles-ci n’entrent que très accessoirement dans l’élaboration historique appelée égyptologie… »

👉 Ils souffrent donc et aussi d’un manque de discernement et donc de possibilité de compréhension et d’entendement, dans le sens de préhension intellectuelle, ce qui est un lourd handicap dans tous les domaines intellectuels et culturels, voire sociaux : en effet, je m’occupe pour ma part de géométrie et plus généralement de mathématiques dans la grande pyramide ; d’architecture, de logistique, d’ingénierie des matériaux, de physique, de minéralogie, d’astronomie etc…

👉 Or je ne sache pas que 1/ ce soient là des disciplines scientifiques auxquels seraient rompus quelque égyptologue que ce soit 2/ que leurs capacités alléguées soient à la hauteur indispensable pour pouvoir critiquer une personne qualifiée dans ces divers domaine 3/ et là, une bonne question : pourquoi les Trolls se substitueraient-ils à eux A/ sans qu’ils n’aient rien à redire B/ sans vérifier leurs assertions… C’est entre autres ce qui explique qu’à chaque fois que je traite de tel ou tels de ces sujets, ils me répondent invariablement que l’égyptologie et les égyptologues ne pensent pas ainsi, ne concluent pas dans mon sens, s’opposent à ma méthodologie, se raidissent du fait de mes assertions et allégations etc. Le problème est que tout ce que j’ai avancé à ce jour n’a reçu aucun démenti sur les faits, les constats, les rapprochements, similitudes, analogies et conclusions… Pourquoi ? Parce que ma méthodologie, en effet, repose sur quelques règles – normatives, donc, et que pour cela je recommande vivement – que voici et qui tiennent en quelques phrases simples et claires : d’abord, deux phrases de l’immense Isaac Newton, le premier chercheur en ‘pyramidologie’, à savoir : « Je ne feins pas d’hypothèses », et « Ne croyez qu’en ce qui a été démontré »…

👉 Déjà là, dans ce domaine, ma démarche est déjà très originale, et naturellement anti-égyptologues et égyptologie bien qu’en aucun cas je n’ai attaqué qui que ce soit dans ce domaine (Jean-Pierre Adam ? Il n’est pas égyptologue ; j’attaque seulement son dogmatisme délirant et réducteur, et si je l’attaque personnellement, c’est parce qu’il me prend à partie personnellement… Cependant – à armes pourtant égales – il se ridiculise sans même que j’aie à lever le… médius !

👉 Mais revenons à plus sérieux : viennent ensuite trois phrases, dont la première est la plus brève et la plus exacte définition de ce qu’est la science en sa nature : elle est due à l’acuité intellectuelle hors du commun et à la pertinence du mathématicien, physicien, ingénieur et philosophe des sciences français Henri Poincaré (1854-1912), initiateur de la Théorie de la Relativité, étourdiment ‘empruntée’ par Albert Einstein (1879-1954)…

👉 La voici : « Il n’est de scientifique que le mesurable. »
Exit donc l’égyptologie et les égyptologues, qui tombent sous le couperet de cette définition aussi claire que nette et complète… Nous associons à cette définition la phase du physicien anglais Lord Kelvin (William Thompson, 1824-1907, dit…), découvreur du zéro absolu (suivez mon regard !), qui précise par là le caractère et l’étendue morale et déontologique de la recherche scientifique et de ceux qui prétendent la servir, et donne la définition du champs de ce que devrait et pourrait être la science si les Trolls n’existaient pas : « La science est tenue, par l’éternelle loi de l’honneur, à regarder franchement, en face et sans crainte, tout problème qui peut se présenter à elle. » Quant à notre dernière phrase-cadre, elle émane de l’astronome et vulgarisateur américain Carl Sagan (1934-1996), qui renchérit en mélangeant des vues méthodologiques et qualitatives, disant de la science que : « Sa seule vérité sacrée est qu’il n’y a pas de vérité sacrée : toutes les affirmations doivent être examinées avec un esprit critique ; les arguments d’autorité sont sans valeur ; tout ce qui ne correspond pas aux faits doit être rejeté ou révisé. La science n’est pas parfaite. Elle est souvent mal utilisée. C’est seulement un outil, mais c’est le meilleur outil que nous ayons. »

👉 Exit donc les Zozos de l’espèce de Jean-Pierre Adam, Alexis Seydoux, Faustine Boulay et consort, sortes d’escrocs relevant davantage de la Police de la Pensée à la mode que de toute autre capacité, scientifique ou non… Est-il besoin d’ajouter que nous adhérons parfaitement et complètement aux contenus de ces phrases, qui constituent les bases et le cadre essentiel de l’épistémologie ? Ceci étant posé, voyons où se situent les autres difficultés d’entendement des égyptologues praticiens de la Trollitude usuelle : par exemple, Jean-Pierre Adam (encore lui !)… Vous aura-t-il dit qu’il est membre de l’Union Rationaliste depuis l’âge de 15 ans ? Que cette officine n’est que le repaire (et le repère) d’idéologues confondant leur science avec La science ? Et pour des raisons toutes politiques et non pas scientifiques ? Etc. Non ! Vous aura-t-il dit qu’il n’est pas égyptologue, mais architecte et archéologue : non ! Qu’il n’est qu’un charlatan de la science tentant en permanence de se faire passer pour un scientifique qu’il n’est pas ? Nul en dessin ! Nul en mathématiques ! Nul en physique ! Nul en astronomie ! Et pareil en tout autre domaine… Ce qui ne l’empêche surtout pas d’insulter – par exemple – MM. Jean-Pierre Petit, astrophysicien, parce que celui-ci s’intéresse aux potentiels procédés de construction des grandes pyramides qui, rappelons-le sans détours, posent de très considérables problèmes, tant de logistique que de réalisation ; cela ne l’empêche pas d’insulter Francis Mazière, docteur en anthropologie, parce qu’il se questionne sur l’énigme des moaï de l’Île de Pâques et la culture étonnante de ses habitants dans divers domaines ; et ainsi de suite !

👉 C’est cet aimable censeur crétinoïde et sa clique de suiveurs qui prétendent réduire à néant ce que j’apporte dans divers domaines, et ‘accessoirement’ en matière d’égyptologie générale (disque de Sabu, par exemple) et de ‘pyramidologie’, discipline dont il ne connaît strictement rien, et ce pour l’unique raison suivante : « A quoi bon essayer de faire accroire que cet édifice plus qu’un autre recèlerait quelque mystère du savoir ancien ? »… Fort bien ! Et donc, c’est là un refus de principe, qui suscite aussitôt la question consternée suivante : « Comment peut-on juger de quelque chose que l’on ne connaît pas et que l’on refuse d’étudier, en donnant tout son effort dans la négation, stérile en sciences comme dans de nombreux domaines ? » Notons qu’en aucun moment je ne me suis permis de remettre en cause le travail ou le savoir des égyptologues, mais seulement des doutes, et les preuves de concussions, de détournements, de modifications de pièces d’archéologie ici et là…

👉 A quoi me servirait-il de les combattre, dès lors que je sais que leur édifice de niaiseries va partir en fumées nauséabondes dans assez peu de temps, que leur château de cartes délirant va s’effondre sans même un espoir de rétablissement ? Ce serait temps, énergie, occasions et travaux perdus à jamais ! Je note en outre, que leurs assertions et allégations, souvent mal ou pas étayées du tout, sont encore plus souvent incompatibles avec les données des sciences dures, telles que mathématiques, physique, chimie parfois, et quasiment toutes les données de la technologie moderne : c’est ainsi qu’ils minorent systématiquement ce dans quoi leurs savoirs sont les plus fragiles, pour ne pas dire insignifiants… Un exemple : il n’existe pas un seul livre de minéralogie faisant état de la dureté des pierres que l’on trouve en Egypte ; cela permet à ces artistes de la mauvaise foi mensongère d’en inférer qu’il n’existe aucun problème particulier lié à cet aspect, or pour ma part, je suis étonné de voir des centaines d’objets, qu’ils soit minuscules ou de très grande dimensions, dont la dureté ou la fragilité de la pierre utilisé est le premier et évident problème… scientifique !

👉 Je donnerai donc ici deux exemples très nets de cet authentique problème : le premier, connu dans le monde entier ; les fameux colosses de Memnon… Trônant dans leur splendide solitude le long de la route qui mène à Thèbes-Ouest, près de Louxor, les deux Colosses de Memnon, érigés à la gloire du Pharaon Aménophis III (15ème siècle av. J-C) ne sont plus orphelins. D’une stature de 16,6 m, rehaussée par un socle de 2,30 m, ces deux géants de quartzite rouge pesant 720 tonnes chacun, flanquaient jadis l’entrée du temple funéraire d’un roi-bâtisseur, dont il ne subsiste que d’informes débris. La renommée d’Aménophis III, parfois éclipsée au profit de celle d’un de ses brillants successeurs, Ramsès II, qui marqua de son empreinte l’architecture des temples à partir du Nouvel Empire. Son temple funéraire (rive ouest du Nil), comme une partie des temples de Louxor et de Karnak (rive est), fut érigé par le célèbre maître d’œuvre Amenhotep, et aurait été détruit lors d’une tremblement de terre en l’an 27 avant J.C. Seuls les deux colosses, représentant Aménophis III, coiffé du némès, les deux mains sur les genoux, son trône encadré par les statues de sa mère, la reine Moutemouia, et de sa femme, la reine Tigy, devaient résister au séisme. Toutefois, la statue de droite fut suffisamment ébranlée – selon le géographe grec Strabon, s’écroula jusqu’à la ceinture – pour qu’un phénomène physique curieux se produise, donnant lieu à une légende. Après l’humidité de la nuit et avec la chaleur naissante du matin, la pierre du monument écroulé émettait un son plaintif, comparé par les Grecs au pincement d’une corde de cithare, ce qui valut au colosse le nom de Memnon. Dans le panthéon grec, Memnon, héros éthiopien, fils de l’Aurore Eos, tué par Achille qui avait ainsi vengé la mort d’Antiloque, fils de Nestor, revenait à la vie chaque matin à la vue de sa mère qui le réchauffait de ses rayons. Le phénomène connut de beaux jours et le pèlerinage au colosse de droite qui chantait l’aurore attira voyageurs grecs et romains, dont les signatures sont encore visibles sur les jambes de la statue monumentale. L’empereur Hadrien et l’impératrice Sabine, accompagnés par la poétesse de cour Julia Balbilla, y vinrent en pèlerinage en 130 ap. J.C. pour écouter la plainte. Soucieux de laisser aussi sa marque, Septime Sévère entreprit de faire restaurer le colosse. Depuis, Memnon a perdu sa voix… Voilà pour l’histoire touristique et semi-légendaire du lieu…

👉 Ce qui nous intéresse davantage est ceci : les membres de l’expédition d’Égypte de Napoléon Bonaparte (1799-1802) sont, on le sait, les premiers à étudier méthodiquement et ‘scientifiquement’ les monuments de cette région du monde. Voici ce que disent Jollois et Devilliers à propos des fameux Colosses de Memnon, ces deux gigantesques statues monolithiques élevées sur socles qui marquaient – disent les égyptologues – l’entrée du temple funéraire d’Amenhotep III (1391-1353 avant notre ère), à présent totalement détruit, et situé sur la rive ouest du Nil : « Les deux colosses regardent l’Est Sud-Est et se présentent parallèlement au cours du Nil. Ils sont connus dans le pays sous le nom de Tama et Chama. Chama est le colosse du Sud, et Tama le colosse du Nord. L’un et l’autre se ressemblent à beaucoup d’égards, surtout sous le rapport des arts, mais ils offrent aussi, dans leurs dimensions, des différences que nous allons successivement indiquer. Ils sont tous deux d’une espèce de grès brèche, composé d’une masse de cailloux agatisés, liés entre eux par une pâte d’une dureté remarquable. Cette matière, très denses et d’une composition tout à fait hétérogène, offre à la sculpture des difficultés bien plus grandes que celles que présente le granit ; cependant, les sculpteurs égyptiens en ont triomphé avec le plus grand succès (…).

👉 Aucune montagne de brèche ne laisse voir ces traces d’outils si communes dans les carrières de grès, et fréquentes aussi dans les carrières de granit : une matière aussi dure, aussi rebelle aux outils tranchants, n’était pas susceptible en effet de s’exploiter par les mêmes méthodes que les grès ordinaires, pas même par celle employée pour le granit. Nous ne savons rien de leur procédé pour équarrir les blocs de cette roche, pour redresser les surfaces et leur donner ce beau poli qu’on observe encore en quelques parties. Mais, si nous ne pouvons juger des moyens, nous ne sommes pas moins forcés d’admirer les résultats. Rien n’est plus propre à donner une haute idée de l’avancement des arts mécaniques dans l’Antiquité, que la belle exécution des figures et la pureté des hiéroglyphes gravés sur cette matière, dont la dureté et la difficulté à être travaillée l’emportent sur celle du granit. Tout cela ne rebutait pas les Égyptiens, que les obstacles ne semblaient jamais embarrasser ; la liberté du travail n’en est pas même altérée. C’est-il rencontré sous l’outil du graveur, au milieu d’un caractère hiéroglyphique, un silex ou quelqu’une des agates dont cette brèche est semée, le trait ne s’en trouve pas moins continué avec toute sa pureté, et jamais ni l’agate, ni la partie de la pierre qui l’enveloppe, ne sont le plus légèrement éclatées. » Qui saurait refaire cela de nos jours ? Et comment ? Et pourquoi ne pas étudier ce que ci-dessus ?

👉 A vous de ‘jouer’, MM. les égyptologues !

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