Selon l’érudit Pierre Lacour (Essai sur les hiéroglyphes égyptiens, à l’Imprimerie d’André Brossier, Bordeaux 1821, p. 12, et 35-36) et relativement à les racines Har, Her, etc. et afin de résumer notre étude à l’essentiel, c’est-à-dire à l’intelligence à l’origine des grandes pyramides, de Gizeh et du reste du monde : « Le nom d’Hermès avait un rapport homonymique avec hER, désignant une élévation en colline, une montagne ; d’où l’arabe hERM, élévation, montagne ; hERM, pyramide ; hERM, noble, élevé en dignité. (…) Dans un sens moral, hER désigne la conception mentale ; concevoir, penser, avoir une pensée, la pensée. (…) HER-MES désigne donc la pensée rendue palpable ou figurée. Ce mot, comme nom propre, convenait à celui qui, le premier, fit en quelque sorte toucher la pensée en la représentant par des figures. De là vient qu’en arabe, hERME signifie sculpter, graver, inciser. (…) Ainsi HER-MES signifie rendre en quelque sorte palpable, au moyen des signes et des figures, la pensée. » Le nom Thoth, nom égyptien du dieu grec Hermès, signifie simplement cacher, dérober à la vue (op. cit. p. 134). Le nom même du site des grandes pyramides et du Sphinx devait être – selon cet érudit (op. cit. p. 9) –, Geza (que l’on doit prononcer Djéza, curieusement assez proche de la prononciation anglaise du prénom Jésus), du verbe d’ancien français gésir (être étendu, couché ; par extension, mort), et qui, selon lui signifie Seigneur Dieu… Quant au mot dont on se sert usuellement pour désigner les constructions telles que les grandes pyramides – monument –, son étymologie est, elle aussi, assez révélatrice : citons à cet égard le Dictionnaire historique de la langue française, sous la direction d’Abel Rey (tome II, p. 2 282) : « Monument ; du latin monumentum, de monere « faire penser, faire se souvenir de », verbe qui contient la racine men, « penser ». » Et donc, dol-men et men-hir, ces mégalithes que l’on trouve dispersés autour de la Terre, et dont nous parlerons d’importance dans nos prochains livres… N’est-ce pas là effectivement la fonction de la grande pyramide et de ses consœurs ? FAIRE PENSER ET FAIRE SE SOUVENIR DE…

Questionnons-nous : si tout ce savoir ancien, déposé ainsi depuis si longtemps dans les mots et dans les réalisations énigmatiques, inconnu des modernes ou rejeté par eux, si toutes ces connaissances ont existé, même en partie seulement, cette fameuse grande pyramide n’en serait-elle pas l’un des témoignages et des résumés les plus concrets ? Que penser alors de cette attribution à Hermès, le dieu des messagers et des voleurs (du verbe voler ?) ? Et des très nombreuses relations, sur la Terre entière et depuis l’aube des temps, faisant des anges (de aggelos ; messagers, en grec) ailés les instructeurs et les instituteurs des hommes ? Pourquoi le Nantais Alexandre Moreau de Jonnès – par exemple – put-il écrire en 1873, soit tout de même trois-quarts de siècle avant l’irruption des Ovni et de la problématique extraterrestre dans la conscience humaine, survenue le mardi 24 juin 1947 quelque peu artificiellement toutefois : « Les fables cosmogoniques, les théories et les généalogies par lesquelles débutent toutes les traditions s’accordent sur l’existence d’un peuple d’êtres supérieurs aux hommes, vivant cependant avec eux en commerce habituel, dont les uns leurs servent de guides et de protecteurs, tandis que les autres sont leurs ennemis. Une telle conception n’a pu se former dans l’esprit naïf des populations primitives, sans un fondement quelconque. C’est trop présumer des ressources et de la précocité de l’esprit humain d’y voir un ensemble systématique d’allégories abstraites. » (L’Océan des Anciens et des peuples préhistoriques, Paris. Chap. III, La religion de l’or) Alors que faire, à part chercher, sereinement, confidentiellement, régulièrement, patiemment, factuellement ? Ce que vous faites… courageusement et fraternellement ! Merci !

Merci pour votre écoute, pour votre attention, pour votre fidélité.

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