Nous espérons que cette explication éclairera suffisamment et la question et le rôle qu’avaient lesdits emblèmes et symboles dans la pensée antique et dans les écritures de tous les peuples, dont les plus anciens… Afin de faciliter la lecture et la compréhension de ce que ci-après, nous nous appuierons plus spécifiquement sur ces aspects dans l’écriture de la vieille Egypte, cette région étant un peu moins mal connues que la plupart des autres anciennes contrées du monde…

La transmission de la culture de l’ancienne Egypte était établie – comme partout en cette époque – non pas sur une écriture composée de signes conventionnels arbitrairement choisis, comme le pensent la plupart des linguistes et des égyptologues, mais – comme certains l’ont intuitivement perçu ou observé – sur une expression essentiellement analogique, fondée sur des images et des sons très généralement empruntés à l’environnement ; à la Nature elle-même…

L’intérêt premier d’étudier cette forme de transmission écrite est que celle-ci, taillée ou gravée dans la pierre, ne se déforme pas, ne vieillit pas, ne se corrompt pas, et ainsi reste accessible à tout lecteur à n’importe quelle époque, jusqu’à la nôtre.

Par ailleurs, elle est ─ encore de nos jours ─ la plus riche et la plus variée dans les domaines du symbole et de l’emblème.

Enfin, elle peut servir à approcher avec sûreté la tradition des Chinois, des Babyloniens, des Grecs, des Celtes, des Hébreux, des Mayas, des Scandinaves ou de tel ou tel autre peuple ancien et, bien que cela paraisse curieux, également servir à nous approcher de nous-mêmes…

Cependant, penser que la lecture des hiéroglyphes ouvre sur la pensée symbolique des anciens Egyptiens serait se méprendre, cette dernière étant uniquement accessible par l’interprétation des anaglyphes, une modalité spécifique discrète de l’écriture égyptienne dont Jean-François Champollion fut le seul à faire état… Voici ce qu’il en dit :

« S’il existait en Egypte, comme les témoignages très-multipliés des Anciens permettent à peine d’en douter, un système réservé à la caste sacerdotale et à ceux-là seuls qu’elle initiait à ses mystères, ce dut être nécessairement la méthode qui présidait au tracé des anaglyphes. Ces bas-reliefs ou tableaux composés d’êtres fantastiques, ne procédant que par des symboles, contiennent évidemment les plus secrets mystères de la théologie, l’histoire de la naissance, des combats et des diverses actions des personnages mystiques de tous les ordres, êtres fictifs qui exprimaient, les uns des qualités morales, soit propres à Dieu (le principe de toutes choses), soit communiquées à l’homme par la divinité même ; et les autres, des qualités ou des phénomènes physiques. On peut dire que les images des dieux exposées dans les sanctuaires des temples, et ces personnages humains à tête d’animal ou ces animaux avec ces membres humains, ne sont que des lettres de cette écriture cachée des anaglyphes, si l’on peut tout à fait donner le nom d’écriture à des tableaux qui n’expriment que des ensembles d’idées. (…) C’est probablement dans ce sens que les prêtres d’Egypte donnaient à l’ibis, à l’épervier et au chacal, dont ils portaient les images dans certaines cérémonies sacrées, le nom des lettres (grammata), comme étant de véritables éléments d’une sorte d’écriture allégorique » (Précis du système hiéroglyphique des anciens Egyptiens, p. 360 et suivantes).

Il fait ensuite référence à un célèbre ouvrage très tôt tombé en discrédit : les Hiéroglyphica d’Horapollon. Imprimé pour la première fois à Venise en 1505, cet écrit a attiré les commentaires les plus divers. Au dire de certains égyptologues, c’est « un travail puéril » (Dr. Young, Account of some recent discoveries. p. 3), pour d’autres « c’est un ouvrage rempli d’inepties », alors que d’aucuns le considèrent comme l’expression des plus profonds mystères de la philosophie des anciens Egyptiens. Voici ce qu’en dit le même Champollion :

« La plupart des images symboliques indiquées dans le Livre 1er d’Horapollon et dans la partie du IIème qui semble le plus authentique, se retrouvent dans les tableaux sculptés ou peints soit sur les murs des temples et des palais, sur les parois des tombeaux, soit dans les manuscrits, sur les enveloppes et les cercueils des momies, sur les amulettes, etc… Ces bas-reliefs, purement allégoriques ou symboliques, abondent sur les constructions égyptiennes, et furent particulièrement désignés par les Anciens sous le nom d’anaglyphes. Cette distinction une fois établie, il est aisé de voir que l’ouvrage d’Horapollon se rapporte bien plus spécialement à l’explication des images dont se composaient les anaglyphes qu’aux éléments ou caractères de l’écriture hiéroglyphique proprement dite : le titre si vague de ce livre, Hiéroglyphica (sculptures sacrées ou gravures sacrées), est la seule cause de la méprise. » (Précis du système hiéroglyphique des anciens Egyptiens, p. 300/301).

Pour être encore plus clair, Champollion précise plus loin que les anaglyphes « tenaient primordialement à un tout autre système de représentation de la pensée ». Il poursuit et conclut : « C’est pour avoir confondu les hiéroglyphes proprement dits avec les anaglyphes d’Horapollon que l’étude de cet auteur n’a donné naissance qu’à de vaines théories » (op. cit. p. 299), ce que confirme l’académicien et philologue russe Aleksandr de Goulianof : « Les anaglyphes, loin de pouvoir être confondus avec les hiéroglyphes proprement dits, devaient, au contraire, être considérés comme formant un système particulier de représentation de la pensée » (Essai sur les hiéroglyphes d’Horapollon, Paris 1827. p. 46)… Mais pourquoi ainsi ?

Jean Malfatti de Montereggio indique : « Ce n’était que dans un organisme hiéroglypho-symbolique de cette sorte que le rayon lumineux de la vérité recueilli pouvait enflammer et entretenir, sans troubles, le mécanisme de lumière ignée de la pensée et le transposer dans un présent toujours renaissant » (La Mathèse. 1849. p. 6).

Nous retiendrons donc :

1/ que l’expression symbolique n’est pas à rechercher dans la lecture des hiéroglyphes, mais dans l’interprétation des anaglyphes

2/ que son aspect semble puéril au point de rebuter les gens prétendument sérieux, et donc les philologues et les égyptologues en premier lieu…

Les deux types principaux de cette écriture hiéroglyphico-anaglyphique sont le symbole proprement dit et l’emblème, dont les caractéristiques et les champs d’application se superposent parfois, ce qui en rend de temps à autres la lecture malaisée. C’est pourquoi il convient ici de rappeler ce qui est du symbole et ce qui est de l’emblème, termes qui sont loin d’être des synonymes.

Mais avant, pour une bonne compréhension de la mentalité globale des Anciens, il est indispensable de résumer les concepts généraux exclusivement admis par ceux-ci : autrement dit, les phrases ci-après doivent être considérées comme des fondamentaux axiomatiques :

Toute chose, étant porteuse de sens et en relation avec la pensée divine du Créateur, est par conséquent nécessaire au monde et parle de lui et du Créateur.

Tout ce qui apparaît à l’observateur est donc la forme du langage divin, d’où l’appellation par les anciens Egyptiens de leur écriture : medou neter ; les signes de Dieu.

Tout ce que nous appelons chose (être, évènement ou objet) est un signe.

Parce que Dieu ne dit pas mais signifie, toute expression comporte un sens apparent et un sens caché.

Ainsi tout apparaît sous la forme contradictoire d’un objet muet et pourtant éloquent : c’est pourquoi les symboles et les emblèmes sont seuls à être utilisés dans l’écriture des anciens Egyptiens et les scripteurs d’autres contrées à ces époques.

Le sens apparent et premier sera apprécié comme étant le sens vulgaire ou exotérique : c’est la partie corporelle et horizontale du message, et elle est indispensable comme ‘porteuse’.

Le sens caché et second, voire multiple et superposé, sera apprécié comme étant le sens véritable et sacré du message : c’est sa partie verticale spirituelle.

Rien ni personne ne saurait séparer ces deux aspects, complémentaires autant que nécessaires : il faut évidemment impérativement étudier le premier pour accéder au second.

Il s’ensuit que cette écriture transmet l’intelligible par le biais du sensible, mais sollicite les sens, le sens et l’essence.

Tout scripteur doit, sur le modèle divin, communiquer à travers la forme, la couleur, le nombre et la lettre (nous résumons !), de la même manière et selon les mêmes modalités que ce qu’offre la Nature.

De cette manière, le scripteur est en mesure d’instruire et d’éduquer son prochain, en même temps qu’il le distrait et l’élève par étapes jusqu’au-dessus de la sensation.

Mais parce que seul le lecteur vertueux est appelé à la compréhension du langage divin, intuitif de nature, le scripteur use de codes, de conventions, d’énigmes, d’allégories, de paraboles, etc. aussi impénétrables aux néophytes que lisibles aux initiés, et ce afin d’aider à cacher et à dévoiler…

Il semble alors que seule l’intuition soit capable d’ouvrir le chemin à la raison.

Malgré les apparences, ce langage possède sa cohérence propre et est accessible au raisonnement positif.

Cependant, rien n’est plus susceptible de désorienter le lecteur moderne que cette forme culturelle où l’essentiel est énigme.

Pour s’acclimater à ce type d’univers, à une telle manière de penser ou de faire totalement inconnues de nous, et ce depuis la Révolution française, il convient d’abord de ne pas se poser comme critique ou comme juge, mais comme observateur…

Dans ce domaine très particulier, il est par ailleurs nécessaire de subordonner la raison prétendument scientifique à la raison sémantique ; en d’autres termes, être capable d’admettre que le sens subjectif ou intérieur que l’on donne aux signes peut quelquefois – et même souvent – l’emporter sur le sens objectif et extérieur, ce qui n’est pas – on le devine – sans susciter de controverse entre les Modernes et les Anciens, à peine compris.

De cette manière seule nous apercevrons la perspective intellectuelle du monde des Anciens, où la hiérarchie est qualitative avant d’être quantitative…

Parlons à présent de symboles et d’emblèmes :

Les symboles sont naturels, universels, intemporels et transcendants par essence ; ils sont d’origine purement divine.

Les emblèmes sont artificiels, spécifiques, ponctuels, locaux et d’espèce figurative ; ils sont d’origine exclusivement humaine.

Le premier informe sur les choses transcendantes et célestes, le second renseigne sur les choses contingentes et terrestres.

Les symboles sont polysémiques et susceptibles d’être interprétés paradoxalement, car ils entraînent leur contraire, que l’on ne peut jamais séparer.

Les emblèmes sont des conventions, et sont donc empris dans l’histoire, la géographie et la culture en général : ils sont la plupart du temps de contenu univoque, même si on peut les décliner dans plusieurs contextes.

Le symbole offre quatre secteurs de signification : physique, psychique, intellectuel et spirituel.

Un seul sens peut se cacher sous ces trois significations : naturelle, humaine, divine.

La liaison et l’intrication de ces trois secteurs dont le symbole porte les marques, fondent celui-ci comme élément d’un langage universel.

L’emblème – quant à lui – ne peut être transposé que par convention, et donc, même s’il échappe aux pièges de la pluralité des langues, il reste attaché à un ensemble culturel spécifique repérable sans trop de difficultés…

Approfondissons cette approche :

Le symbole est la réfraction de réalités incorporelles dans le monde corporel ; ainsi, par le symbole, les perfections divines invisibles aux yeux sont rendues visibles à l’esprit.

Il se donne à voir comme un signe formant pont entre abstrait et concret, entre esprit et matière, entre la divinité créatrice et l’homme.

Seule la perception intuitive directe laisse au symbole sa dimension universelle et son principe, qui est universalité, dynamisme, rayonnement.

Toute expression d’un symbole sur le plan dialectique, sans l’épuiser jamais, le conditionne et le colore des accents et de la culture de son interprète : autrement dit, le symbole est inépuisable par la dialectique, et accessible seulement en partie, selon les qualités et capacités de ceux qui l’interprète.

Ainsi, toute opinion, interprétation, tout point de vue sur le symbole peut être estimé acceptable, sinon valable et vrai, car chaque interprète puise et extrait de celui-ci ce qu’il est à même d’en appréhender et capable de verbaliser.

Comme le remarque Aristote (De anima, 432 a 17) : « L’âme ne pense jamais sans une image mentale. »

Ainsi, en nous-mêmes, les images de la psyché reproduisent les images du monde extérieur : cependant, nous ne savons rien de l’origine des valeurs que nous attribuons à ces images, ni même les critères d’attribution de ces valeurs. Or ce sont ces valeurs qui sont les symboles, et non les images qui permettent de les concrétiser.

Cette relation permanente, bien que rarement consciente, fonctionne comme un langage subtilement structuré, accessible à une certaine interprétation, sinon à une interprétation certaine, et c’est la Nature qui le fournit, l’impose, notamment dans – et par – le rêve, bénéfice de tout humain.

La fonction du symbole est donc plutôt la médiation entre l’invisible et le visible, entre le vrai et le réel, entre l’intelligible et le sensible, par le biais d’images mentales.

L’emblème a pour fonction la figuration et le rappel d’un aspect particulier, d’une spécificité fonctionnelle, d’un ensemble remarquable, le tout étant accessible à l’observation des sens…

Il était autrefois ce qu’il est pour nous dans le langage technologique moderne : la synthèse graphique ou verbale des principes fondamentaux d’une connaissance (le logotype).

Sa fonction est donc plutôt la transmission, le transfert synthétique d’informations.

On pourrait dire que le symbole et l’emblème ont des fonctions semblables, mais une importante nuance doit être cependant énoncée ; si le symbole fonctionne verticalement, du Ciel vers la Terre, l’emblème – lui – fonctionne exclusivement horizontalement, des hommes vers d’autres hommes.

Pour être dialectisés, symboles et emblèmes ont tous deux besoin d’un déterminatif, comme dans l’écriture égyptienne, c’est-à-dire d’un signe complémentaire indiquant le contenu global et les limites approximatives du contexte dans et par lequel interpréter le signe.

Ces deux fonctions sont cependant étroitement liées : d’une part, elles sont utilisées à des fins d’enseignement, et cette manière a l’avantage de mêler les éléments célestes aux éléments terrestres, et de les conserver étroitement unis (ainsi il est rendu difficile d’oublier les uns au profit exclusif des autres), d’autre part, elles sont mises en œuvre par une seule et unique méthode : l’analogie.

La racine grecque ana [ana] ; « en haut », induit partout où on la trouve une idée d’élévation et de rapport : le mot « analogie », vu selon son étymologie (en grec ; « etymos » ; « vérité » et « logos » ; « discours »], est bel et bien le discours relatif aux choses d’en haut.

La supériorité de cette écriture tient à l’utilisation de l’image : l’image – belle anagramme de magie –, touche bien plus que le mot aux racines de la psyché ; elle est naturelle, il est factice, et nous rêvons d’images bien plus que de mots. Les images agissent plus longtemps en surface et en profondeur, et avec une grande puissance évocatrice – voyez souvenirs.

Au-delà de leur caractère formel immédiat, elles entretiennent des liaisons, des interfaces, des résonances, bref, des correspondances extrêmement nombreuses et variées entre elles-mêmes, avec d’autres modes de représentation, mais surtout avec la vie qui les fait vivre.

Ainsi le mot est quasi-mort, l’image est quasi-vie, et elle nourrit les mots bien plus que ceux-ci la nourrissent.

L’exploitation systématique et méthodique de ces deux référentiels principaux de l’idée – images et mots (voyez, en anglais et par palindrome, la jonction sémantique entre les termes word ; mot, et draw, dessin, dont la prononciation est plus porteuse du sens que l’écriture) –, multiplie leurs potentiels et les affine, d’où l’intérêt d’en constituer les bases d’une écriture. A l’inverse de ce qu’en pense d’ordinaire le profane, le symbole est donc concret et le dit est abstrait

Du fait des caractéristiques ci-avant énoncées, les symboles s’approchent par la recherche intérieure et individuelle, alors que les emblèmes reposent sur la culture extérieure collective ; les uns réfèrent à la sensibilité et à l’intuition, les autres à l’érudition et à l’imagination.

Là est l’origine toute rationnelle de l’écriture anaglyphique égyptienne… identique à celles de la planète entière dès les temps les plus reculés…

Selon l’auteur inconnu d’une Lettre à un archéologue sur les hiéroglyphes égyptiens (chez Contrejean-Campion, libraire au 7 rue de la Cloris à Douai, 1840. Imprimerie du Créphaux, 27 rue des Ecoles, 180 pages sans illustration et sans nom d’auteur) :

« Si cette langue, tant cherchée et cherchée si loin, cette langue composée des racines de toutes les langues, n’existe plus nulle part dans sa pureté originelle, le français, cependant, est celle qui s’en rapproche le plus, et la seule à l’aide de laquelle on puisse l’entendre » (p. 12). « Il est bien indispensable de retenir que, dans la comparaison des mots anciens de notre langue avec ceux des autres langues, et de notre écriture avec l’écriture hiéroglyphique, qui n’avait point de lettres, mais seulement des sons, il ne faut tenir compte que des sons, et nullement de l’orthographe » (p. 23). « Ce qui n’est pas douteux, c’est que la même syllabe peut être donnée par vingt objets divers, choisis selon le caprice du compositeur, selon l’espace dont il disposait, selon la nature du sujet traité dans l’inscription » (p. 7). « Les grands tableaux sont souvent allégoriques en même temps que phonétiques, c’est-à-dire qu’en même temps que chacun de leurs détails exprime un son, leur ensemble exprime une idée ». (p. 9). « Ce qui n’est pas intelligible pour tout le monde, c’est la valeur des diverses parties de la gravure, qui réunies, forment une très longue phrase » (p. 9). « Les hiéroglyphes en tableaux avaient cet avantage sur notre écriture conventionnelle qu’ils servaient admirablement aussi bien à la décoration des monuments publics qu’à l’instruction des hommes. Un temple égyptien était un livre où tout se lisait depuis le faîte jusqu’à la base » (p. 10). « Rien de plus travaillé que les inscriptions hiéroglyphiques ; aussi faut-il presque toujours y chercher autre chose que ce qui frappe au premier abord, le sens étant presque toujours, non pas seulement équivoque, mais encore à double visage » (p. 99). « Les Egyptiens aimaient à comprendre dans une syllabe unique toutes les qualités d’un objet » (p. 156).

« Le latin et le grec sont un perfectionnement du gaulois, et non pas le gaulois une altération du grec et du latin » (p. 29).

« Il faut observer que, quoique le fond de la langue, comme sa forme, soit le gaulois, il se trouve néanmoins, dans les hiéroglyphes, certains mots qui n’existent plus chez nous, et qu’il faut aller chercher dans le grec, ou dans le latin, et surtout dans l’anglais » (p. 30 et 31).

« Toutes ces règles, qui paraissent effrayantes dans la théorie, le sont beaucoup moins dans la pratique, pour qui a un peu, en fait de langues, l’habitude de la décomposition » (p. 31).

Et, en guise de résumé et de conclusion :

« Si cette langue, tant cherchée et cherchée si loin, cette langue composée des racines de toutes les langues, n’existe plus nulle part dans sa pureté originelle, le français, cependant, est celle qui s’en rapproche le plus, et la seule à l’aide de laquelle on puisse l’entendre » (p. 12). « François ou Français signifie vraie voix ou vraie langue » (p.157).

Voilà qui est dit !

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