Nous avons déjà évoqué et tenté de préciser un peu partout et à tous, sans exception, les capacités aussi étranges qu’étendues des anciens bâtisseurs, notamment ceux des grandes pyramides d’Égypte, et ce au fil de quelques dizaines d’articles et livrets, de nombreuses et diverses interventions, telles que conférences et interviews filmées… et d’un film : La Révélation des Pyramides

Intéressons-nous quelque peu à présent à la transmission des données relatives à ces édifices géants, et plus précisément à ce qu’a écrit Hérodote, le premier dans l’Histoire à en parler… Cela nous permettra – une fois de plus – de mettre les pendules de l’Histoire à l’heure et d’offrir un peu plus de vérité… Pour cela, les mathématiques seront encore convoquées : il serait bon de prendre le secours d’une calculette de base afin de vérifier nos assertions et allégations…

Selon le Latin Cicéron (106-43 BC), le Grec Hérodote d’Halicarnasse (l’actuelle Bodrum, sur la côte sud-ouest de la Turquie), le Père de l’Histoire (480-425 BC) rapporte ceci à la suite de son enquête (en grec, sens étymologique du mot histoire) en Basse Egypte :

« Les prêtres égyptiens ont enseigné que les proportions établies pour la grande pyramide entre le coté de la base et la hauteur étaient telles que le carré construit sur la hauteur égalait exactement la surface de chacune des faces triangulaires. »

Il est encore très généralement de bon ton chez les historiens et autres commentateurs prétendument savants ou autorisés – tels les égyptologues – de bassement critiquer Hérodote, de le faire passer pour un affabulateur, un écrivaillon qui enjoliverait et déformerait tout à plaisir, sans vergogne ni scrupules, et ce, soi-disant, pour faire sensation ou par orgueil et chauvinisme…

Nous ne saurions évidemment cautionner de pareilles vues, qui ne font pas honneur à ceux qui les propagent, qui – eux – dénigrent par ignorance ou envie l’un des plus scrupuleux observateur de l’Antiquité, d’une part, mais aussi et d’autre part portent gravement tort à ceux chez qui il a enquêté, et ainsi à la culture et à l’histoire en général, c’est-à-dire à vous. Nous allons montrer une fois de plus qui trompe qui, sans plus d’effort que de vérifier attentivement et sans a priori ce qu’a rapporté Hérodote, ce qui est facile puisque nous avons donné les dimensions exactes de l’édifice géant dans nos précédents articles, livrets, livres, conférences, et interventions en vidéo…

Avant cela, attirons l’attention sur la tournure adoptée par ledit Hérodote, car elle montre en lui un homme bien d’équerre et un fidèle rapporteur. En effet, il parle de proportions, c’est-à-dire de rapports dimensionnels, et non de dimensions, ce qui est conforme à la manière de voir des anciens Égyptiens, pour qui le nombre n’existe pas par lui-même, comme l’a enseigné Platon à sa manière, et moi par la suite, ce qui n’a jamais été compris et, par voie de conséquence, suivi. Passons au calcul…

Surface du carré établi sur la hauteur :

Hauteur de la grande pyramide = 280 coudées de 0,5236 m, soit 146,608 mètres.

146,608 m x 146,608 m = 21 493,905 m2

Surface d’une face triangulaire :

Base de la grande pyramide = 440 coudées de 0,5236 m, soit 230,384 mètres.

186,448 m (apothème) x 230,384 m (base)/2 = 21 477,318 m2

Ecart = 21 493,905 m2 – 21 477,318 m2 = 16,587 m2

Soit une différence de 1/1 300ème environ, ce qui est minuscule.

Les vétilleux et les chicaneurs diront qu’Hérodote a cherché là à nous impressionner par son savoir ou par celui des anciens Égyptiens (on ne prête qu’aux riches !), voire même à nous laisser accroire que la grande pyramide serait un monument recelant des particularités mathématiques, géométriques, magiques, ce que sait désormais le quidam ordinaire mais que n’admettent toujours pas les ‘spécialistes’ (du dogme autoritariste en vogue…), malgré les évidences factuelles extrêmement nombreuses et visibles, etc.

Si on laissait les choses en l’état, cette manière de voir serait déjà presque acceptable, bien qu’il y manque l’essentiel, c’est-à-dire une démonstration…

Car en effet, si l’on pousse dans le détail, voici ce que l’on trouve, qui ne manque pas d’intérêt et qui repousse toutes les tentatives de minimisation des capacités des bâtisseurs de la grande pyramide de Gizeh et tutti quanti, et qui plaide en faveur de leur très haut savoir et de l’intégrité d’Hérodote :

16,527 m² de différence entre les surfaces triangulaire et carrée de la grande pyramide font 31,564 coudées² (16,527 m / 0,5236 m = 31,564… coudées²), or cette valeur n’est autre que la somme des carrés des dimensions de la hauteur et de la demi-base exprimées en coudées. En effet, 31,564 = √280 (valeur de la hauteur en coudées) + √220 (valeur en coudées de la demi-base, ou demi-côté, de la grande pyramide), soit 16,732 (√280, valeur de la hauteur en coudées) + 14,832 (√220, valeur de la demi- base en coudées) = 31,564. CQFD !

N’est-ce pas là une démonstration suffisante de la vocation de support mathématique de cet exceptionnel édifice, et des très hautes capacités de deux qui le conçurent et l’érigèrent, ce que nous avons montré jusqu’à présent ? Et désormais historiquement avérée, par la relation d’Hérodote, lui qui n’en connaissait pourtant pas le détail ci-dessus exposé ?

Pour couronner le tout, on observera que √31,564 est égale à 5,618, soit Phi² + 3, ou Phi + 4, ou 1/Phi + 5.

De quoi l’on peut déduire honnêtement que les prêtres égyptiens n’ont pas menti, au moins là, et qu’ici, l’historien grec Hérodote peut être considéré comme un rapporteur honnête, exact, complet, et précis…

Honte à ses insultants détracteurs, qui ont jeté le bébé avec l’eau du bain, ont minimisé la valeur de ce qui leur a été libéralement transmis, et se prennent encore pour des juges impartiaux alors qu’ils ne sont que des orgueilleux susceptibles et dogmatique, indignes de la confiance que leur donne le peuple qui les nourrit et les considère !

Question à ces détracteurs de pyramidiots, comme ils appellent avec dédain et condescendance les amateurs de curiosités pyramidales (mais pas seulement), dont nous faisons évidemment partie : pourquoi une telle disposition ?

À quoi pourrait servir, dans un édifice à vocation funéraire ─ qui serait au mieux un cénotaphe royal, c’est-à-dire un monument sans la dépouille du mort ─, dans une prétendue tombe ‘pharaonique’, une telle disposition géométrique, qui plus est invisible et apparemment totalement inutile ?

La balle est dans votre camp, Mesdames et Messieurs les égyptologues, une fois de plus, et nous attendons vos remarques et réponses à ce sujet avec délices et curiosité…

Quant à l’équipe de prétendus ‘chercheurs’ dont s’est entouré depuis quelques années le voleur et inculte ‘réalisateur’ Patrice Pouillard, il est navrant de savoir qu’ils resteront à vie dans l’incapacité de découvrir quoi que ce soit de ce genre, pourtant accessible à tous à tous moments, et donc tout autant incapables dans d’autres domaines, beaucoup plus complexes, car là – en effet – il ne faut qu’être capable de se servir d’une calculette et de se laisser guider par son intuition… Mais même cela est trop compliqué pour iceux vaniteux… C’est pour leur offrir libéralement et une fois de plus un exemple de ce qu’est un vrai enquêteur– un authentique chercheur, et qui plus est trouveur – que nous avons rédigé le présent article…

En une demi-heure montre en main !

Grand bien leur fasse, ainsi qu’à tous…

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