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Une brève leçon d’égyptologie… à la manière traditionnelle

À de trop rares exceptions près, les égyptologues ont fait l’économie de l’étude de la pensée dans l’ancienne Egypte, jusque dans ses arts et dans son écriture même, aboutissant ainsi au total dessèchement de la vitalité de cette très remarquable et durable civilisation, et à la totale et radicale incompréhension de son originalité. Ainsi ont-ils – et semble-t-il volontairement – oublié tout ce qui a trait à la symbolique, à l’emblématique, à la glyptique et aux anaglyphes, et ont défiguré la vérité des choses en l’amenuisant à leurs maigres capacités et savoir spirituels, perdant l’occasion rarissime d’enrichir leur propre pensée, de la féconder et de l’ennoblir, puis de transmettre cette manne spirituelle à notre civilisation, ce qui lui serait utile et bénéfique, et de quelle extraordinaire façon !

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👉 Il n’existe probablement pas d’emblème plus représentatif et plus connu de l’ancienne Égypte – à part peut-être les grandes pyramides et les obélisques – que la très célèbre coiffe mortuaire du jeune pharaon Toutankhamon (Amon est entièrement vivant, XVIIIème dynastie, règne cerca 1343-1323 avant notre ère), que l’on pouvait admirer au second étage du Musée Mariette il y a quelques temps, au Caire, et quelquefois lors d’expositions internationales, et que l’on voit ci-après en illustration. Cette très remarquable et impressionnante réalisation d’orfèvrerie – onze kilos d’or incrusté de diverses pierres semi précieuses et de verre –, toute de finesse et de fidélité, modelant l’autorité, la noblesse et la pondération dans ce visage juvénile et serein, nous offre ici l’occasion d’un bref exposé sur la manière dont les Anciens – et les Égyptiens en particulier – pensaient, représentaient leur pensée, et la formulaient avec art, savoir et savoir-faire dans la matière, tournure répandue avant eux sur la planète entière et que l’on retrouve désormais presque totalement et partout, si l’on ose toutefois aller s’en instruire dans les restes de leurs écrits originaux et sonder en particulier les préoccupations des hermétistes et autres alchimistes…

👉 Afin de ne pas donner trop d’ampleur à cette explication, nous nous bornerons à ne considérer que la coiffe proprement dite, c’est-à-dire seulement le tissu rayé d’or et de verre bleu sombre formant couvre-chef, appelé NeMeS, mais descendant jusqu’aux épaules, et orné d’un cobra et d’une tête et d’un cou de vautour (ce qui ne peut que rappeler le célèbre serpent à plume des Aztèques, synthèse de ces deux-là, mais restons-en là).

👉 Comme à notre ordinaire, nous procéderons de façon méthodique, rationnelle, concrète et étayée.

Ici, notre propos est de montrer – d’une part – que tout est signifiant dans les représentations de l’ancienne Egypte, comme chez tous les anciens peuples et civilisations, et – d’autre part – que l’on ne peut correctement appréhender ces significations qu’en connaissant de façon assez exhaustive et approfondie la manière de penser dans ces anciennes cultures…

👉 Parce que, pour les Anciens dans leur ensemble, l’Esprit est le concepteur et le générateur de la création, c’est-à-dire – pour simplifier – de la matière et de l’énergie, dont le mélange approprié constitue la vie dans l’existence, il convient de commencer à observer l’objet de cette brève étude par le haut, le sommet, le dessus (ce qu’indique le vautour, animal volant), le plus près, puis de la compléter en recommençant, mais par le bas (ce que sous-entend et indique le serpent, animal rampant).

👉 Les deux animaux ornant le centre du front (DeHeNeT en égyptien) du monarque et faisant partie de sa coiffe, face à l’hypophyse et à la glande pinéale qu’ils – entre-autres – figurent, et qui sont les représentants physiologiques les plus élevés de la pratique magique traditionnelle, étant les plus haut et les plus près de nous dans cette figure, nous commencerons donc par les analyser et les comparer brièvement, puis nous passerons à l’interprétation du reste du couvre-chef : ainsi, nous montrerons pourquoi, pour nous, les deux animaux ornant le front royal ne sont évidemment pas là par hasard, sur le seul mobile qu’ils représenteraient – symboliquement, comme le disent les égyptologues, alors qu’il ne s’agit que d’emblèmes – l’un la Haute Égypte (la déesse vautour NeKHBeT, qui vole, donc haut) et l’autre la Basse Égypte (la déesse serpent cobra WaDJeT, qui rampe, donc bas) ou, pour être sobre, net, précis, concis et complet : la polarité… ou opposés complémentaires.

👉 Paradoxalement, c’est la tête du serpent cobra qui apparaît au plus haut, bien que ce soit là un animal rampant et entièrement terrestre. La raison d’être de cette apparente erreur ou – au moins – incongruité, est que ce reptile a la possibilité de s’ériger, de s’élargir et surtout de s’élever sur son propre corps, et donc de dominer ce qui l’entoure, par la volonté et l’effort associés, en opposition même à sa propre nature. Ce que le vautour, l’oiseau qui vole le plus haut dans le ciel d’Égypte, et dont la tête se tient en général en dessous des épaules, ne saurait faire. C’est aussi pourquoi le serpent est l’emblème de la santé, hormis les considérations sur son venin et sa longévité, et de la médecine (se relever d’une maladie), ainsi que de l’initiation, qui n’est autre en réalité que le maintien dans la santé morale etc…

👉 La primauté ici analogiquement notée est donc la capacité – pour un être terrestre accroché au sol – à s’élever au-dessus de sa condition ordinaire et d’aller vers le haut.

👉 En revanche, l’être céleste ailé, en baissant la tête, s’approchera autant qu’il le peut de l’être terrestre, ce qui est une disposition toute de générosité si on la transpose dans le domaine moral.

On notera que ces deux animaux, totalement et radicalement opposables selon ce point de vue, et par le fait que l’un est prédateur de l’autre (le vautour mange aussi les serpents et non l’inverse) ne sont pourtant pas séparés : ils sont même en filiation, et alors représentatifs d’idées et de concepts beaucoup moins visibles et bien plus subtils que les précédents. Les écailles du serpent sont en effet devenues des plumes pour l’oiseau, ce qui indique chez les anciens Egyptiens une connaissance assez poussée et précise de l’histoire de la Nature en ses âges, ainsi qu’une appréciation assez nette de la notion d’évolution (qui n’a cependant rien de commun avec la théorie développée par Charles Darwin et ses épigones). Ces deux animaux sont également semblables si on les considère d’un tout autre point de vue : ils sont tous deux ovipares, c’est-à-dire qu’ils pondent des œufs, emblème général de génération cyclique parfaite et complète, image de l’Univers en son harmonie (l’œuf est en effet l’image la plus complète du Nombre d’or), et symbole de l’énigme de la vie pour les Anciens…

👉 Paradoxalement là encore, pensera-t-on, ces deux animaux seraient plutôt représentatifs de la mort que de la vie : il n’en est rien ! Le serpent, notamment dans l’ouvrage biblique, est bel et bien un emblème de vie (regardez le caducée des médecins et celui des pharmaciens). Le vautour, quand il devient la déesse MWT (lire MouT), est réputé pour élever ses petits avec amour et se dévouer jusqu’au sacrifice, quelquefois au prix de son propre sang : l’un représente la vie, l’autre figure la vitalité – qui ne sont pas les mêmes, l’une étant une propriété, l’autre une amplitude –, tout comme le feront Vénus et Mars dans la mythologie gréco-latine ultérieure mais analogue dans son fond.

👉 Plus techniquement et savamment, mais là-encore sans entrer dans le détail, le vautour MWT sera la mère de l’être à naître, capable de parthénogenèse, alors que le serpent cobra au cou épaissi et élargi sera la figuration du spermatozoïde (eh oui, mesdames et messieurs les égyptologues, nous savons que les anciens Égyptiens ne sont pas censés connaître l’existence de cette cellule mobile, ni savoir grand-chose en général dans les domaines de la science, cependant…).

👉 Si l’on considère de plus près et plus précisément le comportement de ces deux animaux, les indications deviennent alors plus profondes et réellement étonnantes : le vautour fait des cercles en l’air, alors que le serpent ondule sur la terre : ce sont là, pour l’un le mouvement cyclique et circulaire quasi statique et, pour l’autre, le mouvement ondulatoire et linéaire dynamique, deux images du temps et du développement énergétique chez les Anciens. L’anagramme du mot français serpent en est un rappel (présent), alors que l’étymologie cabalistique du mot vautour (va – ou vole – autour) le suggère (la langue française – franche – est celle qui a gardé le plus grand nombre des particularités de l’écriture et de la tropologie de l’ancienne Égypte : c’est la langue cabalistique par excellence, que parlaient tous les anciens peuples de notre planète, autant dire avant l’épisode biblique dit de Babel…). Le serpent, en effet, par ses mues successives, rappelle la – très improprement appelée – métempsycose, ainsi que la vie éternelle qui en constituerait le terme, lui qui vit depuis si longtemps à la surface de la Terre, se nourrit de si peu, si rarement… et dans le silence.

👉 Le vautour – oiseau nécrophage – mange seulement ce qui a vécu, et le transforme en nourriture pour sa progéniture, qui ainsi vivra…

👉 En matière de son et de vocalisation, discipline d’espèce musicale très secrète et fort appréciée des prêtres de l’ancienne Égypte (MaH-KRoN ; les justes de voix : rien à voir avec Macron, qui fait le contraire de ce qu’il dit, et dit le contraire de ce qu’il fait, comme tout bon talmudiste qu’il est, pourri jusqu’à la racine), le vautour émet un cri perçant et clair s’approchant de la prononciation humaine des lettres XRIIII chantées suraiguës, qui sont l’indication cabalistique de la lumière (X), de la force (R), et de l’intellect, de l’idéation, et de l’intelligence (I) qui, là encore et pour les Anciens, ne sont pas les mêmes choses.

👉 Quant au serpent, il passe pour émettre un son sourd, et siffle la lettre SSSS, lettre emblème de la manifestation, de la chose engendrée et née, donnée à apparaître dans notre monde concret dit matériel pour les Modernes, et substantiel pour les Anciens. Comme on l’aura noté, ces deux cris animaux s’opposent : l’un est perçant (et non serpent, belle antistrophe), l’autre sourd. En dernier lieu, pour ce type de représentation et en revenant à la coiffe, on notera que la tête et le cou du vautour, seuls représentés, figurent la tête, la génération féminine par la sphère, et l’intelligence raisonnée de l’homme qui, comme ce rapace, est capable de voler à très haute altitude, alors que le serpent cobra, ici montré en entier, représente la colonne vertébrale dont les courbes naturelles et les anneaux osseux la font effectivement ressembler à un reptile, et la dynamique masculine linéaire, emblème du dynamisme universel… Pour se convaincre de cette assertion forte, il conviendra de mettre la coiffe totalement à plat et d’en déduire ce que nous affirmons, sans aucun effort d’ailleurs.

👉 Dans un contexte totalement différent mais pourtant apparenté, ces deux animaux représenteront d’une autre manière, plus graphique pourrions-nous dire, la Haute Egypte, colonne vertébrale constituée par l’unité de la vallée du Nil (WaDJeT – le cobra –, bien qu’il soit l’emblème de la Basse Égypte, est pourtant le nom du dixième nome de la Haute Égypte), et la Basse Égypte, tête figurée par la multiplicité des eaux du Delta du fleuve Sud-Nord le plus long du monde…

👉 Les comparaisons de ces deux êtres, en termes de polarité, sont si nombreuses que nous devons nous borner à n’en citer que quelques-unes, évidemment secondaires : celle des crochets de la mâchoire du serpent opposés au bec édenté de l’oiseau, ou la vue perçante du vautour et la très faible acuité visuelle du serpent, par exemple… car il est à présent temps de dire que ces deux animaux, symboliquement et à hauteur de la pensée humaine, invitent toute intelligence à réfléchir sur les deux plus profondes énigmes posées par la divinité comme un défi à la face de l’homme : la vie et le temps…

👉 Nous pouvons désormais approcher la coiffe proprement dite, c’est-à-dire la pièce de tissu allant du front au sommet du crâne et descendant sur la nuque et jusqu’aux épaules, le NeMeS. Elle emprisonne le crâne lui-même, du front jusqu’à la nuque, mais libère soigneusement la face et les oreilles, formant même un volumineux pavillon supplémentaire pour celles-ci, ce qui favorise évidemment l’entendement, c’est-à-dire la compréhension. Elle semble faite d’une seule pièce, découpée et posée sur le front, qui se divise en deux pans allants jusqu’aux épaules et un autre jusqu’à la nuque : voilà bien l’image de l’unité se partageant…

👉 Les bandes alternatives claires et sombres partent verticalement sur le front pour venir horizontalement sur les côtés et les épaules, puis plongent de nouveau verticalement sur la nuque ; en voici l’interprétation : la pensée intuitive unifiée s’élève d’abord (le front est le plus près du spectateur) et se concrétise dans une réalisation dynamique duelle et alternée pour retourner dans le sein de l’unité : toute la cosmogonie ancienne est résumée ainsi. On remarquera l’impression très nette de fontaine jaillissant du front et de la face qu’offre la coiffe, comme si ses rayures figuraient des jets d’eau verticaux en action dans un premier temps, puis les eaux stagnantes et horizontales en repos dans un second, allant se perdre en dernier et discrètement – et pourquoi pas se résorber – dans le haut du dos du personnage.

👉 Cette coiffe est constituée de deux couleurs, l’or – un métal – et le bleu sombre – une pierre ou du verre teint –, ce qui est une allusion à une certaine pierre artificielle transparente et métallique, très décriée, élaborée par art et donc artificielle : la fameuse Pierre philosophale. D’ores et déjà, d’un point de vue purement scientifique et pratique, nous avons aussi là un conducteur électrique très fidèle couplé à un isolant parfait, au moins aussi efficace que la céramique et le cuivre, par exemple, les deux ensembles formant un véritable condensateur, sorte de procédé capable de récupérer de l’électricité statique aérienne dès qu’ils sont en mouvement, et de la rendre utilisable immédiatement (ce qui n’est pas sans danger). Du point de vue symbolique, c’est là une autre représentation de la polarité lumière / obscurité, qui engendre l’idée de succession jour / nuit, masculin / féminin, chaud / froid, ubac / adret, et bien d’autre très nombreux couples, à la manière du Yin et du Yang des anciens Taoïstes chinois (qui eux aussi, faut-il le rappeler, s’occupaient d’alchimie et d’astrologie, possédaient une médecine très puissante, écrivaient en hiéroglyphes et autres idéogrammes, et bâtissaient des pyramides, mais ça, les égyptologues et sinologues s’en contrefichent et nous tyrannisent par tous moyens pour nous faire taire, comme le premier Macron venu !). Ces bandes alternées, au nombre de 56, nous invitent maintenant à considérer certains aspects du nombre lui-même, lien entre substantiel et immatériel : que les Lecteurs nous excusent pour le caractère quelque peu aride et ardu de cette – heureusement brève – partie de notre exposé…

👉 56, dans un premier temps, est l’indication discrète de la fin et du début des choses, si l’on considère qu’en comptant avec les mains, comme le faisaient entre autres les anciens Egyptiens, le cinq finit la première main qui compte, et le six débute la seconde main qui compte. En d’autres termes, cinq finit la première moitié de la dizaine, et six débute la seconde moitié de cette même dizaine. L’un est impair et masculin (5), en même temps qu’il est la somme du premier pair (2) et du premier impair (3). L’autre est la somme ou le produit des trois premiers nombres : 1 + 2 + 3 = 1 x 2 x 3 = 6. La somme de ces deux nombres (11) réalise l’unité multipliée, et donc, selon le jeu des Tarots, La Force (Arcane XI), où, en langage cabalistique, l’unité (1) et son reflet (1). On notera par ailleurs que dans le mot onze, il y a one, soit un en anglais et le nom du soleil en ancien égyptien ; onn.

👉 56 est le produit de 7 par 8, 7 étant un nombre premier, et 8 le premier cube dans l’infini des nombres. La succession des quatre chiffres suggère une numération comme celle dont nous usons : 5, 6, 7, 8… et 78 le nombre des arcanes complets du jeu de Tarots, 56 étant celui des lames ordinaires ou petits atouts.

👉 56 est aussi 2 fois 28 comme que le suggère le corps du serpent cobra, qui délimite la coiffe en deux parties égales. Or 28 est un nombre parfait, dont la somme des diviseurs l’égalent, et somme des 7 premiers nombres (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 = 28), mais surtout figure le nombre des jours de la lunaison moyenne (pour les astronomes, la lunaison sidérale, liée au Nombre d’or, car il y a en effet 12,36 (soit aussi [√5-1] x 10) lunaisons en moyenne par année solaire) et est donc en liaison avec le dieu lunaire Thoth, grand maître de l’écriture, de la science et de l’art, du temps et de la vie éternelle, hypostase et personnification de l’intelligence divine. Une fine observation montrera en outre que les bandes alternées d’or et d’un minéral bleuâtre et sombre – du verre teinté – forment encore une leçon sur la polarité, car si l’or est soigneusement aplati, la pierre – elle – est légèrement bombée, montrant là encore une fois le couple droit-courbe, équivalent et analogue aux autres couples polarisés…

👉 La dualité ramenée à l’unité ou à la trinité, telle est la nature de la leçon exposée dans le langage antédiluvien, dont l’ancienne Égypte fut la principale héritière et la discrète et tenace propagatrice. Son art entier, sa science complète, son écriture comprise – car tel n’est pas le cas, et il s’en faut de beaucoup ! –, son histoire et sa culture générale ou intime rappellent cette éminente et incontournable leçon à qui veut la voir et l’entendre… Mais on sait qu’il n’est pire sourd que…

👉 Si nous avons intitulé notre article « Une brève leçon d’égyptologie à la manière traditionnelle », c’est que nous avons constaté, tout comme Jean-François Champollion lui-même, que « Les monuments égyptiens des temps les plus antiques ne montrent aucune trace de l’enfance de l’art ; tous le manifestent au contraire à un âge adulte et plein d’expérience » (in Grammaire égyptienne, Introduction, page xxij), et que « La plupart des édifices existants sur ce sol antique appartiennent, non aux premiers essais, mais à une RENAISSANCE des arts et de la civilisation qu’avait interrompus une invasion de Barbares antérieure à l’an 2 000 avant l’ère chrétienne. Les inscriptions qui décorent ces monuments nous montrent, en effet, l’écriture hiéroglyphique tout aussi développée, tout aussi complète, pour la forme et pour le fond, que les dernières légendes sculptées par les Egyptiens au second et au troisième siècles après J.C. (1) »

« (1) Monuments antérieurs à l’invasion, parfaits. Depuis, beaux ; mais la décadence commence à Sésostris, continue sous Sabacon et les Saïtes ; très avancée sous les Lagides ; complète sous les Romains » [Les Barbares dont il s’agit sont évidemment les fameux Hiksos, qui seront repoussés vers la Judée] (Jean-François Champollion, Grammaire égyptienne, chapitre 1, page 2, alinéa 6).

👉 Que sont ces glyphes, appelés hiéroglyphes (ou, dans le cas qui nous occupe, anaglyphes) ? Répondons dans la langue des insulaires britanniques – surgeon de la langue atlante, quoi qu’en ‘pensent’ les linguistes et les égyptologues en général – : lisez draw (dessin) et word (mot), écoutez, observez, déduisez, et concluez… Vous vous approchez de la véritable culture des Anciens, qui persiste en dessous de la nôtre avec patience, attendant que vous la découvriez… Car elle aide et sauve !

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